2022/23 : Enfants diabétiques au Maroc
Au Maroc, 30 000 enfants sont atteints de diabète insulinodépendant et 3 600 nouveaux cas sont répertoriés chaque année.
Le diabète insulinodépendant (diabète de type 1) est une maladie chronique, grave et incurable.
Explication : après un repas, le pancréas sécrète de l'insuline qui favorise le stockage du sucre dans les muscles et le foie. Les enfants diabétiques ayant un déficit d’insuline, le glucose s'accumule dans le sang et ne peut pas être utilisé pour produire l'énergie nécessaire au fonctionnement des organes vitaux (cœur, cerveau, rein). Le corps le remplace alors par un autre carburant, les acides gras (lipides), ce qui entraîne la production anormale de substances acides nocives (les corps cétoniques).
Symptômes : déshydratation, nausées, vomissements, maux de ventre, difficultés à respirer, confusion, coma. Certains sont potentiellement mortels et nécessitent un traitement par insuline avec hospitalisation en urgence.
Complications : à terme, risques de troubles cardiovasculaires et circulatoires graves de type infarctus ou AVC, troubles rénaux pouvant conduire à une dialyse définitive, troubles de la vue avec risque de cécité, etc...
Autre complication : l'hypoglycémie, provoquée par un apport alimentaire en sucre insuffisant ou une activité physique inhabituelle trop consommatrice d'énergie. Lorsqu’elle est sévère, l’hypoglycémie peut se traduire par une perte de connaissance parfois fatale.
Sauf chez les enfants dont les parents diabétiques sont médicalement suivis, le diabète de type 1 est fréquemment diagnostiqué entre 4 et 6 ans, puis entre 10 et 14 ans. Entre 4 et 6 ans, il n’est pas rare que ce diabète soit diagnostiqué lors d’un épisode d’hyperglycémie parfois fatal.
Dépistage : se fait d'abord par la recherche de sucre et de corps cétoniques dans les urines (bandelettes), puis par une prise de sang confirmative et élargie (on dose plusieurs paramètres qui serviront ensuite de base d'évolution).
Traitement : lors du diagnostic, l'hospitalisation doit être systématique pour permettre un bilan complet et décider d'un traitement adapté afin de maintenir un taux correct de glycémie (ratio de sucre dans le sang).
Mais il faut aussi et surtout débuter un processus d’éducation thérapeutique (enfant, parents et proches) particulièrement utile pour identifier les hypoglycémies et permettre d’adapter la dose d'insuline injectée, l’alimentation et l’activité physique.
L'enfant diabétique est le premier acteur de sa santé. Mieux il connaît sa maladie, mieux il saura adopter les gestes qui en minimisent les conséquences (autosurveillance de la glycémie, administration d'insuline par injection sous-cutanée, régime alimentaire équilibré, activité physique régulière).
Cette auto-surveillance est effectuée en prélevant une goutte de sang au bout du doigt et en l'analysant ensuite dans un appareil de lecture du taux de sucre.
Le projet en cours est situé à Errachidia (région du Drâa, Tafilalet) et vise à l'amélioration durable de la prise en charge du diabète de 91 enfants.
Des actions d'éducation thérapeutique et de formation à cette pathologie sont délivrées aux enfants, à leurs familles et aux médecins généralistes locaux par des bénévoles de Pédiatres du Monde (ONG intervenant au Maroc depuis 1996) en partenariat avec l'association marocaine CHIFAA qui regroupe des parents d'enfants ayant un diabète.
La Fondation La Petite Etoile participe à ce projet en finançant l'achat de matériel médical (bandelettes de dosage, lancettes) permettant de suivre les glycémies des enfants dont les familles n'ont pas la capacité financière de le faire.
Budget total : 83 000 €
Co-participants : Pédiatres du Monde, Association marocaine CHIFAA, Fondation La Petite Etoile
Budget fourni par La Fondation La Petite Etoile : 6000 €
Fin du projet : décembre 2023
Au Maroc, 30 000 enfants sont atteints de diabète insulinodépendant et 3 600 nouveaux cas sont répertoriés chaque année.
Le diabète insulinodépendant (diabète de type 1) est une maladie chronique, grave et incurable.
Explication : après un repas, le pancréas sécrète de l'insuline qui favorise le stockage du sucre dans les muscles et le foie. Les enfants diabétiques ayant un déficit d’insuline, le glucose s'accumule dans le sang et ne peut pas être utilisé pour produire l'énergie nécessaire au fonctionnement des organes vitaux (cœur, cerveau, rein). Le corps le remplace alors par un autre carburant, les acides gras (lipides), ce qui entraîne la production anormale de substances acides nocives (les corps cétoniques).
Symptômes : déshydratation, nausées, vomissements, maux de ventre, difficultés à respirer, confusion, coma. Certains sont potentiellement mortels et nécessitent un traitement par insuline avec hospitalisation en urgence.
Complications : à terme, risques de troubles cardiovasculaires et circulatoires graves de type infarctus ou AVC, troubles rénaux pouvant conduire à une dialyse définitive, troubles de la vue avec risque de cécité, etc...
Autre complication : l'hypoglycémie, provoquée par un apport alimentaire en sucre insuffisant ou une activité physique inhabituelle trop consommatrice d'énergie. Lorsqu’elle est sévère, l’hypoglycémie peut se traduire par une perte de connaissance parfois fatale.
Sauf chez les enfants dont les parents diabétiques sont médicalement suivis, le diabète de type 1 est fréquemment diagnostiqué entre 4 et 6 ans, puis entre 10 et 14 ans. Entre 4 et 6 ans, il n’est pas rare que ce diabète soit diagnostiqué lors d’un épisode d’hyperglycémie parfois fatal.
Dépistage : se fait d'abord par la recherche de sucre et de corps cétoniques dans les urines (bandelettes), puis par une prise de sang confirmative et élargie (on dose plusieurs paramètres qui serviront ensuite de base d'évolution).
Traitement : lors du diagnostic, l'hospitalisation doit être systématique pour permettre un bilan complet et décider d'un traitement adapté afin de maintenir un taux correct de glycémie (ratio de sucre dans le sang).
Mais il faut aussi et surtout débuter un processus d’éducation thérapeutique (enfant, parents et proches) particulièrement utile pour identifier les hypoglycémies et permettre d’adapter la dose d'insuline injectée, l’alimentation et l’activité physique.
L'enfant diabétique est le premier acteur de sa santé. Mieux il connaît sa maladie, mieux il saura adopter les gestes qui en minimisent les conséquences (autosurveillance de la glycémie, administration d'insuline par injection sous-cutanée, régime alimentaire équilibré, activité physique régulière).
Cette auto-surveillance est effectuée en prélevant une goutte de sang au bout du doigt et en l'analysant ensuite dans un appareil de lecture du taux de sucre.
Le projet en cours est situé à Errachidia (région du Drâa, Tafilalet) et vise à l'amélioration durable de la prise en charge du diabète de 91 enfants.
Des actions d'éducation thérapeutique et de formation à cette pathologie sont délivrées aux enfants, à leurs familles et aux médecins généralistes locaux par des bénévoles de Pédiatres du Monde (ONG intervenant au Maroc depuis 1996) en partenariat avec l'association marocaine CHIFAA qui regroupe des parents d'enfants ayant un diabète.
La Fondation La Petite Etoile participe à ce projet en finançant l'achat de matériel médical (bandelettes de dosage, lancettes) permettant de suivre les glycémies des enfants dont les familles n'ont pas la capacité financière de le faire.
Budget total : 83 000 €
Co-participants : Pédiatres du Monde, Association marocaine CHIFAA, Fondation La Petite Etoile
Budget fourni par La Fondation La Petite Etoile : 6000 €
Fin du projet : décembre 2023