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2023/24 : Prévention et prise en charge d'enfants souffrant de noma au Burkina-Faso


Le noma est une maladie aux conséquences dévastatrices. C’est une infection gangreneuse foudroyante qui s’attaque à la bouche et au visage des enfants en ravageant les tissus et les os.

Le noma a été déclaré problème de santé publique par l’OMS et maladie prioritaire pour l’Afrique. Il fait partie des pathologies classées par l’OMS comme le 4° fléau mondial après le paludisme, le sida et les maladies cardio vasculaires.

Le noma (le terme vient du grec et signifie “dévorer”) commence par une lésion à l’intérieur de la bouche. Cette lésion se propage rapidement, détruit les tissus, attaque l’os et finit par faire un trou, mettant les dents et les os à nu et gangrenant tout le visage. Survient alors l’anorexie, l’apathie et la mort par septicémie ou déshydratation grave.

Le noma touche principalement les enfants de 2 à 6 ans souffrant de malnutrition, immunodéprimés, vivant dans l’extrême pauvreté avec de mauvaises conditions de vie et une mauvaise hygiène buccale.

Le noma est souvent appelé « le visage de la pauvreté ».

En l’absence d’une prise en charge rapide, le pronostic vital est engagé en 3 ou 4 jours et 90% des enfants décèdent en moins de 2 semaines. Les rares enfants survivants gardent des séquelles douloureuses, des mutilations faciales, des difficultés à parler et à manger et sont confrontés à une véritable stigmatisation sociale.

Dans tous les cas, l'enfant est défiguré

Pourtant, lorsqu'elle est détectée tôt, la maladie peut être rapidement stoppée, soit par des gestes simples d’hygiène, soit par des antibiotiques. Cette détection précoce suivie d’une prise en charge rapide est décisive pour l’enfant touché et peut lui sauver la vie. Le noma peut être évité grâce à des gestes simples, accessibles à tous !

Aujourd’hui le noma est essentiellement présent en Afrique sub-saharienne (140 000 nouveaux cas estimés/an) et plus particulièrement au Burkina Faso. L’agent causal du noma reste inconnu.

 

La Fondation La Petite Etoile participe à ce projet dont le but est d’apporter une réponse médicale aux enfants atteints de noma. Mais aussi d’assurer par des médecins bénévoles, le renforcement des compétences des médecins locaux.

La difficulté est aussi de lutter contre les idées fausses particulièrement répandues en brousse : le noma n’est pas une maladie contagieuse, il n’est pas dû à la sorcellerie ni à une malédiction contre les parents

Lieu d’intervention : CHU de Bogodogo à Ouagadougou, capitale du Burkina-Faso.

Budget : 64 600 €

Co-participants : Fondation La Petite Etoile, La Chaîne de l’Espoir, Fondation Sentinelle, Association Bilaadga, Radio communautaire La Voix du Paysan.

Budget apporté par La Fondation La Petite Etoile : 6 000 €

Le noma est une maladie aux conséquences dévastatrices. C’est une infection gangreneuse foudroyante qui s’attaque à la bouche et au visage des enfants en ravageant les tissus et les os.

Le noma a été déclaré problème de santé publique par l’OMS et maladie prioritaire pour l’Afrique. Il fait partie des pathologies classées par l’OMS comme le 4° fléau mondial après le paludisme, le sida et les maladies cardio vasculaires.

Le noma (le terme vient du grec et signifie “dévorer”) commence par une lésion à l’intérieur de la bouche. Cette lésion se propage rapidement, détruit les tissus, attaque l’os et finit par faire un trou, mettant les dents et les os à nu et gangrenant tout le visage. Survient alors l’anorexie, l’apathie et la mort par septicémie ou déshydratation grave.

Le noma touche principalement les enfants de 2 à 6 ans souffrant de malnutrition, immunodéprimés, vivant dans l’extrême pauvreté avec de mauvaises conditions de vie et une mauvaise hygiène buccale.

Le noma est souvent appelé « le visage de la pauvreté ».

En l’absence d’une prise en charge rapide, le pronostic vital est engagé en 3 ou 4 jours et 90% des enfants décèdent en moins de 2 semaines. Les rares enfants survivants gardent des séquelles douloureuses, des mutilations faciales, des difficultés à parler et à manger et sont confrontés à une véritable stigmatisation sociale.

Dans tous les cas, l'enfant est défiguré

Pourtant, lorsqu'elle est détectée tôt, la maladie peut être rapidement stoppée, soit par des gestes simples d’hygiène, soit par des antibiotiques. Cette détection précoce suivie d’une prise en charge rapide est décisive pour l’enfant touché et peut lui sauver la vie. Le noma peut être évité grâce à des gestes simples, accessibles à tous !

Aujourd’hui le noma est essentiellement présent en Afrique sub-saharienne (140 000 nouveaux cas estimés/an) et plus particulièrement au Burkina Faso. L’agent causal du noma reste inconnu.

 

La Fondation La Petite Etoile participe à ce projet dont le but est d’apporter une réponse médicale aux enfants atteints de noma. Mais aussi d’assurer par des médecins bénévoles, le renforcement des compétences des médecins locaux.

La difficulté est aussi de lutter contre les idées fausses particulièrement répandues en brousse : le noma n’est pas une maladie contagieuse, il n’est pas dû à la sorcellerie ni à une malédiction contre les parents

Lieu d’intervention : CHU de Bogodogo à Ouagadougou, capitale du Burkina-Faso.

Budget : 64 600 €

Co-participants : Fondation La Petite Etoile, La Chaîne de l’Espoir, Fondation Sentinelle, Association Bilaadga, Radio communautaire La Voix du Paysan.

Budget apporté par La Fondation La Petite Etoile : 6 000 €